J'ai hésité longtemps avant de publier mes nouvelles œuvres sur mon site, parce que, quelles que soient leur qualité artistique ou leur originalité, elles rentrent dans le flot continu des images que nous recevons et en sortent encore plus vite, autrement dit, ça ne sert pas à grand chose.

Est-ce dû à mon avancée dans l'âge, aux moments vécus parfois douloureux ces mois-ci, mais mes priorités ont évolué et m'amènent à me consacrer le plus possible à la création, à chercher de nouvelles idées, à l'impression de mes photographies qui seront exposées ou non. Je n'ai plus envie de perdre mon temps à ameuter les réseaux ferroviaires et routiers pour espérer gagner quelques vues de plus qui sont au bout du compte, il ne faut pas se le cacher amis du web, toujours les mêmes.

C'est pour ceci que ma page d'ouverture ne comportera dorénavant (si le site perdure) qu'une seule invitation à visiter une série, à charge pour ceux qui aiment, de prendre quelques minutes pour cliquer dans le menu et partir à la découverte de mes nombreux autres travaux parfois tellement différents.

Et puis cette dernière série, je ne voulais pas la "lâcher comme ça", c'est un peu mon jardin secret, elle me tient particulièrement à cœur car je la considère pour l'instant, comme étant la plus proche de ce que, consciemment ou inconsciemment j'attends de ma photographie. De plus, le but essentiel de ma démarche est la retransmission d'ambiances oscillant entre le réel et l'irréel et je suis désespéré à chaque fois du faible rendu que ces photographies montrent sur un écran et pire encore, sur un smartphone. A tel point, que j'ai préféré en retirer quelques-unes, tellement je trouvais décevant leur retranscription sur le site.

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Pour finir, je dédie cette série à mon beau-frère, mon soutien, mon critique, mon ami quoi...

                                                                                                                                                                            D.